Monsieur Excel
Pour tout savoir faire sur Excel !

28 mai 2007

Où est la dernière occurrence ?

Il y a quatre jours, nous avons vu comment identifier la position de la seconde occurrence, de la troisième occurrence,…

Parfois, on cherche à identifier directement la dernière occurrence de la valeur recherchée, par exemple la dernière ligne correspondant à une commande de M. Dupont.

Pour cela, il n’est heureusement pas nécessaire de trouver les occurrences une par une. C’est typiquement le genre de problème qui se résout très bien grâce à une formule matricielle.

Nous en voyons le résultat ci-dessus, où la ligne de la dernière occurrence a bien été identifiée alors qu’il y a deux autres « 7 » auparavant.

La formule de la cellule D2 est : =max(ligne(A2:A21)*(A2:A21=D1))

Remarque 1 – Comme toute formule matricielle, celle-ci doit être validée par la combinaison [Ctrl]- [Maj]- [Entrée].

Remarque 2 – Si aucun « 7 » n’est présent, le résultat n’est pas #NA ! mais tout simplement la valeur « 0 ».

Remarque 3 – Notons la particularité de la syntaxe de la fonction ligne(), qui peut avoir un argument ou non. Quand il n'y a pas d'argument, elle renvoie le numéro de la ligne où se trouve la formule.

24 mai 2007

Trouver la 2ème occurrence

Une question qui m’a souvent été posée par mes clients était la suivante :
« La fonction Equiv() trouve bien la première occurrence d’une valeur cherchée dans un vecteur. Comment peut-on trouver la seconde occurrence ? ».

L’écran ci-dessus décrit la solution, en indiquant en commentaire les formules des cellules D2 et D3. La formule de D3 a bien entendue été définie de façon qu’on puisse la recopier vers le bas pour identifier la ligne de la troisième occurrence, de la quatrième,…

Remarque 1 – Le format personnalisé "Ligne "0 a été utilisé pour présenter les résultats.

Remarque 2 – J’ai déjà présenté la fonction Equiv() dans mes messages du 9 et du 13 mai 2006. Vous pouvez consulter ces messages si vous souhaitez mieux comprendre les formules proposées.

19 mai 2007

Corrélation et causalité…

Le 24 avril, j’ai passé une journée de conseil auprès de Dassault Systèmes ; le 27 avril, le titre de la société s’est apprécié de 5,67 % dans la journée.

Le 16 mai, j’ai passé une journée de conseil auprès d’Aéroports de Paris ; dans la journée, le titre de la société s’est envolé de 6,23 %. Et la veille, il avait déjà grimpé de 4,97 % (fallait-il y voir un effet d’annonce ?).

Faites-moi donc venir dans votre entreprise si vous souhaitez voir votre titre atteindre de nouveaux sommets !

Quand je vivais aux Etats-Unis, à la fin des années 60, il y avait un grand débat public sur la légalisation éventuelle de la marijuana.

L’argument du gouvernement américain, qui s’y opposait, était que 92 % des accros aux drogues dures avaient débuté par la marijuana, et qu’il fallait donc rendre sa consommation illégale.

L’argument du lobby des trafiquants de drogue ne s’est pas fait attendre. Ils ont déclaré que, puisque 100% des accros avaient commencé par boire du lait quand ils étaient petits, il fallait rendre la consommation de lait illégale…

Donc, comme le savent bien tous les statisticiens, n'en déplaise à mon ego,
« Corrélation n’implique pas causalité ».

15 mai 2007

Le bug énorme de « Remplacer »

La commande « Remplacer » du menu Edition, au même titre d’ailleurs que la commande « Rechercher », reconnaît les deux jokers usuels :

 « ? » est le joker pour exactement un caractère, lettre chiffre ou caractère typographique quelconque ;

 « * » est le joker pour n’importe quoi, c’est-à-dire n’importe quels caractères et n’importe quelle longueur.

Ces mêmes jokers fonctionnent de la même façon dans Word, Powerpoint, l’Explorateur de fichiers,… Donc, quand vous décidez de remplacer « t ?t ? » par « toto », vous remplacez « titi » ou « tata » par « toto », mais pas le texte « tétin » par « toton » car il y a dans ce cas une lettre de trop. Ce dernier changement aurait en revanche eu lieu si l’on avait remplacé le texte « t ?t ?* » par « toto* ».

Depuis qu’Excel existe, et bien entendu malgré mes remarques – dès le début – à Microsoft, il y a dans Excel un énorme bug, qui n’a jamais été corrigé.

Ce bug, c’est que – dans Excel – les jokers sont reconnus comme tels dans le champ « Rechercher : » mais pas dans le champ « Remplacer par : » où – et c’est complètement idiot ! – ils sont pris littéralement.

Si donc vous décidez de remplacer « f* » par « p* », pour ne modifier que l’initiale de ce qui débute par un « f », tout ce qui commence par « f » sera remplacé – quel que soit la continuation du texte – par la chaîne de deux caractères « p* » !

Peut-être ce bug sera-t-il corrigé pour le cinquantième anniversaire d’Excel ?

11 mai 2007

La commande « Remplacer »

La commande « Remplacer » du menu Edition fait partie des commandes nettement sous-utilisées par l’utilisateur lambda d’Excel. Elle est intéressante non seulement pour remplacer des valeurs ou des chaînes de caractères par autre chose, mais aussi le cas échéant pour modifier des formules en série, par exemple remplacer dans toute la sélection « Var » par « Var.P »…

N’hésitez pas à cliquer dans le bouton « Options » qui agrandit le dialogue et donne accès à plein de réglages que je ne vous ferai pas l’insulte d'étudier en détail, les lecteurs de ce blog étant forcément d’un bon niveau intellectuel :)

Voici ce dialogue complet, presque aussi riche que celui de Word :

Si une seule cellule est active au moment de l’exécution de la commande, le remplacement a lieu dans l’ensemble de la feuille de calcul. Sinon, il ne s’applique qu’à la sélection.

Remarque 1 – Si plusieurs feuilles sont sélectionnées au moment de l’exécution de la commande, le remplacement a lieu dans l’ensemble des feuilles sélectionnées.

Remarque 2 – Si vous constatez après le remplacement que vous avez fait une bêtise, la commande peut toujours être annulée.

Astuce 1 – Si vous ne souhaitez effectuer le remplacement que dans une cellule précise, mais que la commande est intéressante quand même car plusieurs éléments doivent être remplacés d’un coup, l’astuce consiste à sélectionner à la fois la cellule et une cellule voisine vide ou ne contenant pas la chaîne à remplacer, et d’utiliser alors l’option « Remplacer tout ».

Astuce 2 – Vous pouvez utiliser [Ctrl]-x, [Ctrl]-c et [Ctrl]-v pour couper, copier ou coller des chaînes de caractères entre les champs « Rechercher : » et
« Remplacer par : ». Non seulement c’est plus rapide que les commandes du menu Edition mais, de plus, ces commandes ne sont pas accessibles à l’intérieur d’un dialogue !

07 mai 2007

Prochaines formations : juin 2007

Vous avez pu voir, dans le bandeau à droite, que je proposais de nouvelles formations en juin, dont vous pouvez télécharger le fichier descriptif.

La formation « Modélisation avec Excel » en particulier est originale, non par son thème car il y a dans le marché d’autres formations de type « Excel avancé », mais par son contenu. Avec cette formation, je transforme en deux jours un utilisateur lambda d’Excel en « power user », c’est-à-dire une personne se situant dans le top 5% des utilisateurs d’Excel.

Cette formation a déjà été assurée en intra auprès des entreprises suivantes : Aéroports de Paris, Aérospatiale, Arianespace, Bouygues, Caisse des dépôts, CASE-Poclain, CCIP, Cegelec, CNES, CNET, EADS, EdF, Ernst & Young, Euroconsult, Finacor, France Telecom, Gaz de France, GIAT, IFP, Isochem, Lafarge, Lilly France, Marsh, Sanofi, SIRIS, Texas Instruments, Tir Groupé, Total, Wabco, Walt Disney. Avec à chaque fois un taux de satisfaction très élevé, le plus souvent de 100%.

Ces formations reposent sur une expérience étendue en développement de modèles dans les entreprises. Ainsi, depuis la création du blog en octobre 2005, donc durant les 18 derniers mois, j’ai développé des modèles pour les sociétés suivantes : Aéroports de Paris, AFI, CILAS, Dassault Systèmes, EADS, EdF, Galaxy, Houlihan Lokey, Johnson & Johnson, Natixis, Sanofi, SKF, Snecma et Tir Groupé. Modèles en finance ou en marketing, tableaux de bord, et parfois des modèles techniques (AdP, EADS ou EdF).

Enfin, j’ai développé deux outils particulièrement performants, l’un pour la préparation du bilan social, l’autre pour le suivi des formations dans l’entreprise. Dans les deux cas, ces outils sont renseignés à partir de bases de données DRH.

Pour plus de renseignements, contactez-moi à : thiriez@hec.fr.

03 mai 2007

MicroCharts : suite et fin

Quand on appelle MicroCharts à l’aide de sa barre d’outils spécialisée, en cliquant dans le premier bouton, la fenêtre « Chart Type » apparaît, donnant à l’utilisateur le choix entre six types de graphiques :

Dans l’exemple ci-dessous, nous voyons comment une série de valeurs peut être représentée soit en histogramme (Micro Bar), soit en camembert (Micro Pie) :

Une fonctionnalité attachante de cet add-in est la richesse du paramétrage que l’on peut effectuer sur ces graphes : choix des couleurs, multiples paramètres d’affichage, possibilité de réaliser les micrographiques horizontalement, comme ci-dessus, ou verticalement…

J’ai aussi beaucoup apprécié les tutoriaux fournis avec le logiciel (un par type de graphique), indispensables pour découvrir toutes ces fonctionnalités.

MicroCharts coûte 49 $ dans sa version de base et 99 $ dans sa version Pro qui donne accès aux graphiques en couleur. Pour télécharger la version de démo : www.bonavistasystems.com